"Et le bateau continue de naviguer." Et ITER continue sa construction. Les tempêtes géopolitiques grondent avec tonnerre, malgré cela l'équipe de physiciens et d'ingénieurs de 35 pays avance méthodiquement dans la construction d'un réacteur à fusion. À son époque, Jacques Chirac a contré toutes les autres propositions, ayant reçu le projet international du siècle pour sa France adorée, et les scientifiques ont obtenu une place dans le sud doré de la France.

Depuis un demi-siècle, le 12 avril est une journée particulière pour toute l'humanité. Le premier vol dans l'espace émerveille encore l'imagination ; la journée de l'astronautique est donc une excellente occasion de feuilleter à nouveau avec les enfants les pages de la chronique de l'espace et de se pencher sur l'exploration spatiale d'aujourd'hui. 

Nous voulons tous que nos diagnostics médicaux soient établis par un médecin expérimenté après avoir analysé de nombreux tests. Cependant, pour ceux qui vivent en zones rurales, les géologues ou encore les chasseurs, cela n’est possible que à des hôpitaux qui peuvent parfois être à des kilomètres d’où ils se situent. Un nouvel appareil, développé dans la technopole « Moscou », permet d'établir rapidement un diagnostic primaire précis.Diabète, problèmes cardiaques, problèmes de thyroïde, inflammations et même grossesses - tout cela peut désormais être diagnostiqué avec un seul et même appareil.

En France, au Centre CEA de Cadarache près de Marseille, se joue aujourd'hui l'avenir de toute l'humanité. Ce n’est pas une exagération, car le projet international de réacteur de fusion ITER marque le début d’une nouvelle ère énergétique. En cas de succès, l'énergie provenant de la fusion nucléaire, inépuisable et pratiquement sans danger, transformera en réalité les rêves les plus fantastiques de l'humanité.

L'accord international signé en 2006 regroupe 35 pays: les 27 membres de l'Union européenne, la Russie, les États-Unis, le Japon, la Corée du Sud, la Chine et l'Inde. Dans quelle mesure les scientifiques des pays membres sont-ils proches d’une utilisation industrielle de l'énergie thermonucléaire ? Anatoly Krasilnikov, directeur de la division russe d'ITER, docteur en sciences physiques et mathématiques, raconte

« Vernadsky » : le projet ambitieux visant à créer des consortiums de recherche scientifique et éducatif inclus déjà 30 régions russes et 10 autres prévoient de prochainement les rejoindre.  Cette idée a été mise sur la table pour la première fois il y a quatre ans par le recteur de l'Université d'État de Moscou, Viktor Sadovnichy, et aujourd'hui cette nouvelle forme d’échange trouve de plus en plus d’adeptes.