Journée de la reconnaissance

La langue russe et la musique russe sont des concepts socioculturels établis depuis longtemps. Pour ceux qui ne maitrisent pas la langue russe, notre musique classique est souvent le premier pas vers la découverte de la culture de la Russie, et reste à jamais un ami bien aimé. 

Pour la journée de la langue russe, la délégation permanente de la fédération de Russie auprès de l’UNESCO a offert à ses invités « une unité internationale à travers la musique », telle qu’elle fut décrite par l’ambassadeur de la Russie auprès de l’UNESCO. 

Rappelant l’anniversaire du poète Pouchkine en ce jour, Monsieur Alexandre Igorovich Kyznezov a exprimé son regret que les statues de ce grand poète qui a tant enrichit notre patrimoine linguistique commun, soient actuellement déboulonnée en Ukraine. Une personne normale utilise dans son quotidien envions 3000 – 4000 mots, les érudits de la langue russe en utilisent au minimum deux fois plus, tandis que Pouchkine, d’après les estimations des spécialistes, utilisait 21 000 mots !

L'artiste de l'UNESCO pour la Paix Sergueï Markarov a enseigné durant sa carrière de professeur à plus d'une dizaine de jeunes pianistes issus du monde entier. Pour ce mini concert il a réuni un collectif "international", aussi bien au niveau de ses apprentis qu'au niveau du répertoire.

Damien Demian Nicolas-Demart âgé de 12 ans, a su épater le public par sa capacité à si un jeune âge de s'imprégner et de transmettre la "psychologie" de l'œuvre interprétée. La japonaise Yumi Tokita a démontré sa maîtrise des différents genres : du lyrique poétique aux musiques les plus dramatiques.

La journée de la langue russe organisée par la délégation permanente de la Russie à l'UNESCO a encore une fois souligné à quel point le monde russe était multifacette, offrant parfois des rencontres inattendues. Un des anciens élèves de Sergueï Markarov, de nationalité kirghize, ayant fini son éducation musicale auprès de lui à Paris, était revenu dans son pays natal il y a quelques années. Il s'est avéré qu'il y est devenu un réalisateur célèbre, connu de l'ambassadeur du Kirghizstan auprès de l'UNESCO, qui était également un invité d’honneur à cet événement.

En parlant de l'apport de la culture russe, Monsieur Sadyk Sher-Niyaz a rappelé l'importance de cette valeur humaine qu'est la reconnaissance. Sa propre enfance a été passée dans un village portant le nom de Pouchkine, son domicile étant ironiquement situé rue Lermontov. Et désormais, dans le quartier général parisien de la délégation russe auprès de l'Unesco où la langue russe est l'une des langues officielles, l'ambassadeur kirghize - qui est polyglotte- a souhaité exprimer son respect envers la langue russe, bien qui l’as commencé à l’apprendre de manière sérieuse que à 14 ans.

PHOTO © Délégation Permanente de la Fédération de Russie auprès de l'UNESCO